La réserve :

La loi modifiait en outre l’article 2495 du code civil qui permet aux parents, par une mention sur l’acte de naissance par l’officier de l’état civil ou en marge de cet acte sur ordre du procureur de la République, de constituer, dès la naissance de l’enfant, une preuve de la régularité et de la durée de leur résidence en France. Elle exigeait que le parent qui forme une telle demande présente un titre de séjour accompagné d’un passeport biométrique.

Le Conseil constitutionnel a formulé sur ce point une réserve d’interprétation selon laquelle l’exigence de passeport biométrique ne saurait, sans méconnaître la Constitution, être appliquée aux ressortissants de pays ne délivrant pas de tels passeports. Dans ce cas, les dispositions de la loi doivent être interprétées comme ne faisant pas obstacle à la production par l’intéressé d’un autre document d’identité.

  • Որբունի@jlai.lu
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    2 days ago

    Le Conseil constitutionnel qui vit dans une dimension parallèle où les étrangers de pays ne délivrant pas de passeports biométriques seront dans une position de faire valoir leurs droits face aux administrations qui ont déjà tendance à inventer des exigences illégales pour s’économiser du travail ou discriminer sans vergogne.