Cesser d’utiliser X (anciennement Twitter) pour les communications officielles du gouvernement
Cessez d’utiliser cette plateforme comme l’un des principaux porte-parole des communications officielles en France. Il existe des alternatives bien mieux modérées et régulées, et il est même possible de gérer sa propre plateforme. Si vous allez ailleurs, les journalistes et les citoyens qui veulent consommer l’information du gouvernement français iront aussi ailleurs.
Le propriétaire de cette plateforme est ouvertement opposé aux valeurs de la Constitution française. Il publie régulièrement des théories du complot, sape délibérément les processus démocratiques dans son propre pays et à l’étranger, et adopte régulièrement une rhétorique raciste, misogyne et homophobe. Il est embarrassant que nos ministères officiels et des personnalités importantes, y compris le cabinet du président, continuent d’ajouter régulièrement du contenu à cette plateforme. Non seulement ils soutiennent tacitement le propriétaire, mais ils lui remplissent les poches.
et une autre pour demander une plateforme “réseaux-sociaux” souveraine pour les député-es et le gouvernement #Fediverse #Mastodon
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2706
Une fois qu’ils changent de fonction, est-ce qu’ils doivent rendre leur compte ? (Le laisser à vie c’est pas inenvisageable mais ça ferait beaucoup de comptes à gérer) Et qui s’occuperait de la modération ? (Potentiellement un vrai problème pour pas que des élus crient à la censure, et si la solution c’est pas de modération, ça pourrait mal finir avec 600 000 élus)
Pour un mail c’est plus simple : pas besoin de modération sauf en cas de spam et il suffit d’utiliser le compte que pour le travail en lien avec la fonction pour régler le problème de conservation du compte.
@jbrickelt963@framapiaf.org
https://social.numerique.gouv.fr/ existe déjà. Instance mastodon gérée par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM). Elle héberge uniquement des comptes institutionnels et certifiés. C’est donc déjà possible et n’est-ce pas déjà ce que fait Twitter, Instagram, etc pour des millions d’utilisateurs ? Là ça serait géré par la France pour les quelques 577 députés chaque 5 ans.
C’est clairement gérable.
Ça serait pas géré par le gouvernement, mais j’imagine par l’Assemblée Nationale comme ils ont gestion de leur règlement intérieur par exemple. Pourquoi pas géré la modération par les huissiers ou des fonctionnaires spécifiquement détachés pour cela. Je ne sais pas, mais au moins proposer / encourager le recours à Mastodon.
On peut ensuite imaginer – par exemple – que une fois la fin de leur mandat leurs publications “sous mandat” soit conservé par l’instance, qu’il reprendrait leurs réseaux sociaux personnels qu’il avaient avant leur élection, et que leur compte mastodon de député soit gelé / en dormance sans pour autant que l’export de leurs données ne soit désactivé.
La proposition n’est pas limitant. C’est une pétition pour que le sujet soit investit dans les discussion à l’Assemblée Nationale. Il va sens dire que des interrogations comme les vôtres serait débattu avant adoption ou non par les institutions et le Sénat également.
Pour les autres élus, exemple les maires et conseils municipaux ça peut-être l’association des maires de France par exemple. Ici c’est une demande pour les députés si vous lisez. Il est ensuite tout à fait possible de le faire à différente échelles (régionale, départementale, etc) pour les autres élus. Rien n’est limitant. On hébergeait pas les utilisateurs du monde non plus.
Qui ne posent pas de problème de conservation de compte et de modération.
Oui au niveau technique c’est possible, je n’ai jamais dit le contraire, je sais très bien qu’on peut mettre en place une instance mastodon très facilement.
On garde quand même le problème de modération et de conservation du compte, qui restent des points important à régler avant de proposer sérieusement l’idée.
Une association d’élus pourraient sans que rien ne passe par la loi héberger sa propre instance mastodon et proposer à ses adhérents des comptes, tout en laissant l’élu libre de choisir son instance.
Évidemment je ne dis pas que ça ne soulève pas des questions. Mais que il y a quelque chose de possible. Que niveau masse utilisateurs sur plusieurs décennie – hors volumes excessive de publication – c’est en théorie aussi gérable. Il n’y a que pour la question de la modération où je ne saurais trop que conseillé n’étant pas expert du sujet. Et pour la conservation des données je ne pense pas que ça soit + complexe que le simple fait de rapatrier l’ensemble des données hébergé dans les cloud étrangers, pour ne pas dire américain. Mais c’est des choses qui ne sont petit à petits, par collectivité, ou … initiative d’institution étatique comme ici avec la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM), notamment ce que je suggère dans la réédition de mon précédent commentaire.